Une année en couture

L’un de mes objectifs pour 2011 est donc de devenir une meilleur couturière. Plus savante, plus soigneuse, plus appliquée, mais aussi plus raisonnée, en cousant essentiellement des pièces pouvant remplir les ‘trous’ de ma malheureusement déjà bien pleine garde-robe. . Je ne sais pas si je parviendrai à tout faire dans l’année _  des projets comme la liste de Tasia ou la capsule wardrobe d’Ali ont assez inspiré le mien, et leur auteurs ne se fixent pas de délai absolu… mais disons que je serais extrêmement fière de moi si je parvenais à coudre :

• De la lingerie. Ou d’une façon plus générale, des vêtements à porter à l’intérieur. J’ai beaucoup avancé sur un pyjama masculin ces derniers jours, mais rêve de combinaisons de satin, et de peignoirs en velours de soie. Techniques à expérimenter : le biais, les coutures anglaises et autres finitions fines, les tissus délicats.

• Des tissus extensibles. T-shirts pour commencer, mais le but est bien entendu de passer aux robes assez rapidement. A apprendre : l’usage de la surjeteuse!

• Une robe tirée de l’un de mes patrons vintage. Plus, si possible… Je ne porte pas assez de robes alors que c’est pour moi, avec le manteau, le plus ‘magique’ des vêtements. Techniques à essayer : l’art de l’ajustement, et celui des belles finitions (ourlets invisibles piqués sur une bande de dentelle, fines coutures…)

• Une nouvelle jupe. Ou plusieurs : d’hiver, d’été, froncées, plissées, mini, parapluies… L’essentiel est qu’elles soient aussi jolies de l’intérieur que de l’extérieur. Techniques à apprendre et perfectionner : comment faire une doublure et, toujours, de belles finitions…

• Un accessoire. J’ai tendance dans l’ensemble à négliger sacs, pochettes et chapeaux, alors que ces projets généralement courts peuvent apporter une satisfaction non négligeable.

• Un pantalon. Plus élaboré que ceux que j’ai faits jusque-là, s’il vous plaît, avec pinces, ajustements, longueur de fourche et tutti quanti.

• Une blouse. Plus féminine et plus simple à faire qu’une chemise, mais plus élaborée qu’un tee-shirt, un manque cruel dans ma garde-robe. A travailler : cols, poignets, coutures anglaises, finitions impeccables (car plus près de l’oeil que celles des jupes et pantalons. La chemise en serait une évolution logique, pour avoir enfin une chemise ajustée à mes épaules et mon dos étroit. A étudier : pied de col, patte de boutonnage.

• Une veste. Voire un manteau. Un gros morceau que le domaine du tailleur, bourré de techniques compliquées et de renforts cabalistiques. Je ne rêve pas trop, mais espère tout de même pouvoir réaliser une petite veste souple et doublée.

Il n’y a que huit points pour douze grands mois à cette liste, mais je trouve déjà mes projets très ambitieux (et n’évoquons même pas le fait que j’envisage la plupart des points au pluriel). MAIS au lieu d’écrire cette note plus tôt, j’ai beaucoup avancé sur mon pyjama masculin. C’est bon signe n’est-ce pas?