Pretty frilly things

Je n’ai eu que la lingerie à l’esprit ce mois-ci ; à croire qu’on a remplacé mon cerveau par un tiroir à culottes. Il faut dire que tout semble être allé dans ce sens, dernièrement :

  • Tout a commencé avec ce billet d’Alix, nous signalant que la  veinarde collaborait avec Etam (qui ne manque pas de bon sens en réservant ce type d’opération à la lingerie, dont les produits ont par nature moins de chances de lasser le public à force d’être vus et revus _ à titre personnel, je continue de chérir mon ensemble Lolita Lempicka). Si après les avoir vus en boutique, je ne me vois pas porter l’un des ensembles en question, je me suis demandé quelle serait ma collection idéale si jamais une telle opportunité s’offrait à moi… Et ce d’autant plus que (mais je me répète) je rêverais de pouvoir concevoir mes propres dessous, aussi importants à mes yeux que le dessus.
  • Là-dessus, sur un ton complètement différent, Isabelle se met à parler culottes. Il est vrai que celles-ci, qui se voulaient il y a quelques années mini, taille basse, ultra-discrètes, voire inexistantes (on leur préférait le string) reprennent désormais du galon. Etam se met à en vendre par semainiers entiers (sans soutien-gorge assorti, vraiment, vous êtes sûrs? en même temps, c’est le concept), des marques comme Strumpet & Pink se spécialisent dans la culotte de luxe, et même Princesse Tam-Tam, marque bien-aimée, a lancé une édition très limitée de… culottes brodées main, à l’occasion de l’ouverture de ce qui semble être un flagship rue de Sèvres.
  • La semaine suivante, deux billets évoquent la culotte de grand-mère (le même jour, en plus) : Diglee joue les incomprises en dentelles, Gertie, plus radicale, chante les louanges du modèle basique couleur chair (dont on retiendra tout de même qu’il est customisable). A titre personnel, j’aime bien celle-ci aussi. Le lendemain, dans Flavor, Woody traite de combinaisons à porter dessous-dessus (elle a également été contactée par le label australien Hopeless, qui fait de très jolies choses ; je suis un rien jalouse). Au train où vont les choses, pensez bien que je me sens un peu harcelée.
  • Je recommence donc à écumer Etsy dans tous les sens, avant d’arriver ici. C’est la culotte à liens qui m’a attirée, la culotte bouffante qui m’a retenue, je suis assez tentée par la culotte à volants, mais il y a aussi une culotte peep-show si c’est davantage votre truc. Sans trop y croire, j’envoie un e-mail à la vendeuse… qui dans une charmante réponse me dit qu’elle peut en effet dessiner le patron du balconnet de mes rêves. Car non, je ne saurais souffrir de porter un ensemble dépareillé… La dignité tient parfois à peu de choses, dans la vie.

La suite au prochain numéro.

9 Comments

  1. J’ai bien hate de voir ce que va donner le soutien gorge! Parce qu’autant, faire une jolie culotte ça m’a l’air simple, mais faire un joli soutif… Même les modèles de Colette, je ne les trouve pas terrible à ce niveau là, il baillent un peu trop.
    Sinon, hopeless j’aime beaucoup mais je me vois mal mettre la plupart de leurs modèles dans la vie de tous les jours!

    1. J’avoue que j’appréhende assez le montage (mais j’ai encore plein de temps devant moi, la ‘patronnière’ est assez occupée pour l’instant) et que se pose plus que jamais la question des photos…

      Hopeless et Colette ont un peu le même problème à mes yeux : des choses potentiellement très jolies, mais sans support, donc à porter en privé mais pas tellement dans la vie active… or évidemment, je veux les deux!

        1. Mon anti-spam t’a mise à la poubelle! ce doit être à cause du lien un peu étrange… Je n’en suis pas encore à envisager du satin de soie en Liberty, mais je retiens l’adresse, merci!

          Tu as déjà essayé les ensembles de Colette, donc? Parce que sur la jolie et fluette Rachel (que j’adore parce que c’est une des seules blogueuses couture à sembler aussi folle de lingerie que moi), ça n’a pas l’air mal (et j’aimerais avoir sa grâce en sous-vêtements)…

          1. J’ai du mal fermer une balise, ça m’apprendra à faire la maline avec les liens…

            Je n’ai pas essayé, même si les sous vêtements m’intéressent. Les photos prises sur les jolies mannequins ne m’avaient pas convaincues, donc je me disais qu’en vrai, ce serait encore pire…

  2. Je découvre Rachel. Ça m’impressionne les filles qui font leur lingerie.. J’avais essayé lorsque j’étais étudiante, vachement dur…
    Merci pour m’avoir citée!!

    1. De rien, merci d’écrire des billets inspirants, c’est à partir du tien que je me suis rendu compte que les culottes ont vraiment changé de statut récemment!

      Rachel a la chance d’être stagiaire chez Colette Patterns, une micro-entreprise de Portland qui vend des patrons de couture d’inspiration rétro (mes bloomers, par exemple, viennent de leur rubrique goodies, et Portland me fait d’ailleurs assez rêver depuis quelques mois). Je t’avoue que coudre de la lingerie m’effraie un peu et que je suis presque contente d’être trop occupée pour l’instant… Mais c’est vraiment un vieux rêve et un objectif à long terme, d’autant que j’ai une taille peu pratique et un budget limité : ça vaut définitivement le coup d’essayer!

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