Comme je le disais la dernière fois, j’ai décidé de me lancer pour la première fois le défi du Me-made-may _ en bref, il consiste à porter régulièrement (tous les jours, dans mon cas) un vêtement fait main (ou bien transformé, dans mon cas). J’ai remarqué que comme de nombreuses couturières, je ne porte pas tellement ce que je fabrique (à l’exception notable de mon manteau Pavot) : au quotidien, ma solution de facilité consiste bien souvent à me glisser dans un jean, un t-shirt et un pull tout ce qu’il y a de plus prêt-à-porter.
Pourquoi? Il arrive que la qualité de mes vêtements soit supérieure à celle des vêtements que j’ai achetés (il arrive aussi que non, mais ça ne se voit pas tellement), je ne devrais donc pas rechigner à porter ce que j’ai fabriqué, au contraire… Relever ce défi, preuves photographiques à l’appui était donc une bonne façon de voir ce qui n’allait pas.
Au bout de deux semaines, j’ai déjà un indice : j’ai dû m’imposer beaucoup de superpositions pour endurer ce mois de mai frisquet (sauf en partant au soleil) : je couds donc beaucoup pour les beaux jours, et pas suffisamment pour les temps moroses.
Deuxième indice : outre mon manteau, le vêtement qui m’a le plus servi, malgré un petit côté inachevé, est ma chemise à carreau, qui s’accorde le mieux au port du jean et du cardigan. Je couds donc une garde-robe plus féminine que je ne le suis _ ou n’ai pas encore dépassé mon complexe de Peau d’Âne.
Troisième indice : mes derniers déménagements m’ont amenée à faire un tri drastique et à ne garder que ce qui était de bonne qualité et m’allait bien… En conséquence, il ne me reste que mes derniers projets et notamment les restes de ma dernière obsession estivale pour la jupe corolle froncée (dite dirndl), et disons-le, je m’ennuie déjà un peu parmi toutes ces silhouettes qui se ressemblent.
Parviendrai-je à inverser la vapeur sur la seconde moitié du mois? La suite au prochain épisode…
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