Me voilà de retour – il faut croire que l’été est LA saison qui m’intéresse le plus en couture. En même temps, qui n’aime pas les vêtements d’été, si légers, si gais, si colorés ? Sûrement un tas de gens, dont moi-même, d’ailleurs, qui supporte mal la chaleur au-delà de 26°C. Mais dès le joli mois de mai, avec ses jours qui se rallongent, ses fleurs qui s’ouvrent, et ses vitrines de magasins qui se colorent enfin, il m’est impossible de résister à l’appel de la (ma?) nature, et je couds des vêtements d’été. Ma productivité augmente d’ailleurs certainement avec l’ensoleillement puisque c’est une tenue entière que je montre ici.
Est-ce l’effet retardé de la tendance tropico-brésilienne qu’avait occasionné la coupe du monde de l’an dernier ? la lente infusion dans mon cerveau de la visite de l’exposition Tiki Pop qui s’était tenue au quai Branly? Ou tout simplement l’effet de plusieurs années de culture ukulélistique, souvent étroitement associée au tiki ? Toujours est-il que j’ai engrangé et cousu bien des imprimés exotiques cet été (je rêve d’ailleurs d’une chemise hawaïenne à flamants roses).
C’est le cas de cette mini-jupe crayon, coupée dans une chute imprimée d’oiseaux de paradis pour le moins risqués, pour quelqu’un qui n’aime d’ordinaire que les rayures, les carreaux et éventuellement le Liberty. Je pensais que je ne la porterais pas beaucoup, et pour cause : elle est voyante, elle est courte, et elle est étroite. Finalement, elle s’en est plutôt bien tirée : je l’ai portée très régulièrement cet été, notamment en vacances. Son côté bariolé, qui me semblait un handicap, la rend en fait très compatible avec un grand nombre de hauts, et sa coupe près du corps la rend un rien plus élégante, portée avec un simple T-shirt, qu’une jupe dirndl.
Reste le cas de ce drôle de petit chemisier à basque froncée, dont le destin a été absolument inverse à celui de ma petite jupette… Sur le papier, il me semblait le petit haut d’été idéal : couleur absolument polyvalente, détail – la fameuse basque – résolument installé dans la tendance et donc facile à porter… Malheureusement, la fameuse basque n’est compatible qu’avec des tailles assez hautes, et son tissu se froisse rien qu’en le regardant : mon joli petit chemisier a donc passé l’été au fond du placard… Comme quoi même en cousant ses propres vêtements, on n’atteint pas toujours les résultats auxquels on s’attend…
Les photos fluos sont de Noctvrna !
Chouette alors, te revoila! J’étais passée et repassée et croyais ce blog moribond. Et non, je te retrouve au bord d’une piscine avec un très jolie chemise : ma journée en est éclairée!
Merci ! C’est vrai que je ne suis pas des plus assidues, ce qui me fait un peu honte tout de même! Cela dit, je trouve que ça doit rester un plaisir, donc quand la vie prend le dessus, je ne force pas non plus…